Ahmed Jarid
Né en 1954 à Casablanca, Ahmed Jarid a exercé dans l'enseignement en tant que professeur de psychopédagogie, puis de philosophie, avant de rejoindre l'école des Beaux Arts de Casablanca, dans le but de donner des cours de philosophie de l'art.
En 1988, il est nommé conseiller artistique du ministre de la Culture et de la Communication, puis, quelques années plus tard, Jarid atteint le poste de directeur du cabinet du ministre de la Culture, mais sans pour autant oublier sa vocation d'artiste, puisque ses expositions se sont multipliées aussi bien au Maroc qu'à l'étranger.
Mais son ambition ne connaît pas de limite, car Ahmed Jarid se consacre à la promotion de l'art et de la culture au Maroc en fondant, en 1997, le Village des ateliers d'artiste, puis la Grande exposition nationale des arts plastiques en 2004. Ahmed Jarid a, également, réalisé plusieurs ateliers au cours de grandes manifestations culturelles, ainsi que des colloques et des séminaires, comme il a collaboré par ses écrits dans différents livres d'art.
Au niveau technique, Ahmed Jarid utilise surtout les pigments végétaux et minéraux, la poudre de marbre, le brou de noix, l'écorce de grenade, le charbon, la terre... Il n'aime pas les produits chimiques et leur préfère tout ce qui est naturel. Au départ de sa carrière, Jarid a été plus connu pour son côté mystique, en travaillant sur les grands soufis arabes, dont Ibn Arabi, Nifari, entre autres. «C'était la période du noir. Ce que je fais maintenant représente une sortie vers la lumière, comme s'il fallait que je traverse un tunnel pour arriver à cette lumière, mais je reste toujours dans cet esprit de la lumière en suivant les traces des grands maîtres». Cette lumière et ces couleurs claires, explique l'artiste peintre, ne signifient pas nécessairement la gaieté et la tranquillité. Elles peuvent également entraîner avec elles une angoisse de vie et une forte réflexion.
En effet, ses travaux reflètent une «image inquiète, méfiante, ne pouvant atteindre son achèvement ou sa manifestation pleine, entière, définitive, que lorsque l'artiste lui-même finit bien par l'accepter, la reconnaître comme sienne, en lui conférant sa propre signature», selon le critique Charbel Dagher. La construction picturale d'Ahmed Jarid est basée surtout sur la couleur. Le signe ou la forme deviennent superflus sur ses tableaux. Et c'est à partir de cette couleur et de son étalement qu'on peut faire une lecture de son sujet et entrer dans le fin fond de ses pensées. A chacune de ses toiles, Jarid entame un voyage qu'il effectue avec passion, dépassant avec courage et amour tous les dangers qu'il rencontre sur son chemin.
En effet, ses travaux reflètent une «image inquiète, méfiante, ne pouvant atteindre son achèvement ou sa manifestation pleine, entière, définitive, que lorsque l'artiste lui-même finit bien par l'accepter, la reconnaître comme sienne, en lui conférant sa propre signature», selon le critique Charbel Dagher. La construction picturale d'Ahmed Jarid est basée surtout sur la couleur. Le signe ou la forme deviennent superflus sur ses tableaux. Et c'est à partir de cette couleur et de son étalement qu'on peut faire une lecture de son sujet et entrer dans le fin fond de ses pensées. A chacune de ses toiles, Jarid entame un voyage qu'il effectue avec passion, dépassant avec courage et amour tous les dangers qu'il rencontre sur son chemin.
Source: Le Matin
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