Ahmed Nouaiti
Ces avions racontent l'histoire de notre pays depuis son Indépendance.
Une initiative unique en son genre, du fait que A. Nouaiti est le seul «peintre aéronautique» au Maroc.
Passionné depuis sa tendre jeunesse par le dessin dans lequel il a acquis une habilité et des prédispositions très prometteuses, A. Nouaiti fait preuve d'un talent révélateur. Un don décelé très tôt par son père qui prend le soin de l'initier à la réalisation d'un certain nombre de représentations d'armes légères et lourdes.
Sa fascination envers les avions et la tentative du coup d'Etat de 1972 sont autant de facteurs qui ont contribué pour que Si Hmed, comme l'appelaient communément les plus proches, fasse son choix sur l'art aéronautique, encouragé pour cela par le 1er Prix des lauréats du concours organisé par les Forces Royales Airs en 1987 à la base aérienne de Salé sous la direction de feu le général Kabbaj. Sans jamais lâcher sa vraie passion, A. Nouaiti fait des études qui l'ont conduit vers une carrière pédagogique en tant que professeur d'art plastique. Une profession qu'il exerce toujours malgré sa maîtrise exceptionnelle dans divers domaines, notamment la publicité, l'illustration de livres scolaires, le dessin médical, la décoration et l'architecture d'intérieur, puis le dessin animé et la bande dessinée.
«C'est vrai que mon exercice de professeur d'art plastique me prend beaucoup de temps.
J'espère me libérer un jour pour me consacrer entièrement à ma carrière artistique, parce que j'ai beaucoup d'idées en tête que j'estime réaliser
prochainement». Mais malgré cela, son penchant pour les avions l'a tout le temps accompagné, le poussant à faire des recherches et des investigations pour dénicher les moindres renseignements et détails pour bien accomplir sa tâche.
«A travers mon exposition, j'ai voulu reconstituer l'histoire de l'aviation militaire au Maroc, depuis l'indépendance jusqu'à aujourd'hui. Il y a, donc, des appareils qui appartiennent à la flotte de la RAM, d'autres à la Gendarmerie Royale, à la Marine Royale et les Forces Royales Air. La plupart des tableaux représentent des avions militaires que j'ai pu approcher lors des journées portes ouvertes, à l'occasion du cinquantenaire de l'Indépendance.
J'ai profité alors pour faire des croquis et des photos qui m'ont servi après pour la reproduction des ?uvres sous forme de toiles. Le principe est de retracer les moments les plus forts de cette aviation, puis de sensibiliser les responsables du secteur dans le but d'entretenir les anciens avions et si c'est possible les présenter dans des musées», précise A. Nouaiti.
Une démarche qui a fait son effet, puisque ses travaux ont été bien accueillis lors de son exposition au Salon international de l'aéronautique, où nous avons pu remarquer l'intérêt porté à son stand et l'émerveillement des visiteurs devant ses œuvres, surtout au cours de la journée portes ouvertes où il y a eu une affluence intense des visiteurs qui ont beaucoup apprécié le travail tout à fait unique de cet artiste. « L'exposition a eu beaucoup de succès, en particulier auprès des militaires et des étrangers (des Américains, Français, Japonais, entre autres). En parallèle de mon stand, plusieurs autres présentaient des choses plus techniques que les visiteurs ne pouvaient pas comprendre. Donc, ils trouvaient dans mon petit coin un échappatoire pour déguster un moment artistique de détente et de soulagement».
Une initiative unique en son genre, du fait que A. Nouaiti est le seul «peintre aéronautique» au Maroc.
Passionné depuis sa tendre jeunesse par le dessin dans lequel il a acquis une habilité et des prédispositions très prometteuses, A. Nouaiti fait preuve d'un talent révélateur. Un don décelé très tôt par son père qui prend le soin de l'initier à la réalisation d'un certain nombre de représentations d'armes légères et lourdes.
Sa fascination envers les avions et la tentative du coup d'Etat de 1972 sont autant de facteurs qui ont contribué pour que Si Hmed, comme l'appelaient communément les plus proches, fasse son choix sur l'art aéronautique, encouragé pour cela par le 1er Prix des lauréats du concours organisé par les Forces Royales Airs en 1987 à la base aérienne de Salé sous la direction de feu le général Kabbaj. Sans jamais lâcher sa vraie passion, A. Nouaiti fait des études qui l'ont conduit vers une carrière pédagogique en tant que professeur d'art plastique. Une profession qu'il exerce toujours malgré sa maîtrise exceptionnelle dans divers domaines, notamment la publicité, l'illustration de livres scolaires, le dessin médical, la décoration et l'architecture d'intérieur, puis le dessin animé et la bande dessinée.
«C'est vrai que mon exercice de professeur d'art plastique me prend beaucoup de temps.
J'espère me libérer un jour pour me consacrer entièrement à ma carrière artistique, parce que j'ai beaucoup d'idées en tête que j'estime réaliser
prochainement». Mais malgré cela, son penchant pour les avions l'a tout le temps accompagné, le poussant à faire des recherches et des investigations pour dénicher les moindres renseignements et détails pour bien accomplir sa tâche.
«A travers mon exposition, j'ai voulu reconstituer l'histoire de l'aviation militaire au Maroc, depuis l'indépendance jusqu'à aujourd'hui. Il y a, donc, des appareils qui appartiennent à la flotte de la RAM, d'autres à la Gendarmerie Royale, à la Marine Royale et les Forces Royales Air. La plupart des tableaux représentent des avions militaires que j'ai pu approcher lors des journées portes ouvertes, à l'occasion du cinquantenaire de l'Indépendance.
J'ai profité alors pour faire des croquis et des photos qui m'ont servi après pour la reproduction des ?uvres sous forme de toiles. Le principe est de retracer les moments les plus forts de cette aviation, puis de sensibiliser les responsables du secteur dans le but d'entretenir les anciens avions et si c'est possible les présenter dans des musées», précise A. Nouaiti.
Une démarche qui a fait son effet, puisque ses travaux ont été bien accueillis lors de son exposition au Salon international de l'aéronautique, où nous avons pu remarquer l'intérêt porté à son stand et l'émerveillement des visiteurs devant ses œuvres, surtout au cours de la journée portes ouvertes où il y a eu une affluence intense des visiteurs qui ont beaucoup apprécié le travail tout à fait unique de cet artiste. « L'exposition a eu beaucoup de succès, en particulier auprès des militaires et des étrangers (des Américains, Français, Japonais, entre autres). En parallèle de mon stand, plusieurs autres présentaient des choses plus techniques que les visiteurs ne pouvaient pas comprendre. Donc, ils trouvaient dans mon petit coin un échappatoire pour déguster un moment artistique de détente et de soulagement».
Projets futurs de l'artiste
Très ambitieux, Ahmed Nouaiti ne s'arrête pas là, puisqu'il est déjà lancé dans la préparation d'un projet de bande dessinée sur la deuxième tentative du coup d'Etat en 1972 qui est aussi une histoire d'aviation. «C'est un sujet très chaud qui nécessite beaucoup de réflexions et de recherches. Donc, je vais essayer de reconstituer toute l'histoire avec une fiction comme toile de fond. Je trouve qu'il y a de la matière pour moi pour m'éclater au niveau des dessins».
Rappelant que Nouaiti n'est pas à sa première expérience dans ce domaine, car il a déjà réalisé une BD sur l'histoire du Maroc.
Notre artiste envisage, aussi, d'entamer d'autres projets d'envergure, dont celui de réaliser toute la flotte navale du Maroc, notamment l'histoire des corsaires, des bateaux militaires, des voiliers, entre autres. «Je sens que nous avons une carence au niveau visuel à laquelle il faut absolument remédier. Il y a beaucoup d'écrivains et d'historiens qui ont écrit des ouvrages, mais nous n'avons jamais vu une caravelle d'Ibn Aïcha par exemple. Ces oeuvres peuvent, également, servir pour agrémenter les musées d'arts plastiques. C'est justement ce qui m'a encouragé à garder tous mes tableaux, car je suis pour l'idée de vendre la collection tout entière à un organisme donné, que ce soit un musée ou une autre Fondation d'art», affirme-t-il
Rappelant que Nouaiti n'est pas à sa première expérience dans ce domaine, car il a déjà réalisé une BD sur l'histoire du Maroc.
Notre artiste envisage, aussi, d'entamer d'autres projets d'envergure, dont celui de réaliser toute la flotte navale du Maroc, notamment l'histoire des corsaires, des bateaux militaires, des voiliers, entre autres. «Je sens que nous avons une carence au niveau visuel à laquelle il faut absolument remédier. Il y a beaucoup d'écrivains et d'historiens qui ont écrit des ouvrages, mais nous n'avons jamais vu une caravelle d'Ibn Aïcha par exemple. Ces oeuvres peuvent, également, servir pour agrémenter les musées d'arts plastiques. C'est justement ce qui m'a encouragé à garder tous mes tableaux, car je suis pour l'idée de vendre la collection tout entière à un organisme donné, que ce soit un musée ou une autre Fondation d'art», affirme-t-il
Source: Le Matin
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