Azeddine Sanana
Azeddine Sanana est né en 1965 à Essaouira. Depuis son adolescence, Azeddine Sanana exerce le métier de pêcheur. Il travaille aussi bien sur les petites barques en bois que sur les bateaux qui pêchent en haute mer et sur lesquels il embarque pour plusieurs semaines.
Ce n’est qu’à l’âge de quarante ans qu’il se lance dans la peinture en autodidacte. C’est en effet après avoir vu une émission télévisée consacrée à la peinture, qu’il visite la galerie de Frédéric Damgaard, ce qui suscite en lui le désir de peindre. Il se forge rapidement un style très personnel, caractérisé par des figures libres qui forment un bestiaire étrange inspiré de l’univers marin qu’il connaît bien. Sa palette est vive et lumineuse avec des dominantes de bleus, de jaunes et de verts.
Azeddine Sanana réside à Essaouira, au Maroc.
artiste autodidacte qui fait partie des ceux que l'on appelle les artistes singuliers d'Essaouira. "Tout seul, Sanana s'est forgé un style personnel et énigmatique. Aucun personnage, aucun animal précis dans ses peintures ; tout est dans le flou. Des formes libres aux teintes douces, des surfaces claires, voire blanches surprenant le spectateur habitué aux peintres souiris, grands amateurs de couleurs vives.
Au milieu de ces formes entremêlées apparaissent aussi "ce que l'on voit venir au fond de l'Océan", surgissent également plein de petits yeux qui nous regardent comme le ferait un ban de poissons dans la mer. Sanana est un rêveur qui met ses rêves de marin sur la toile avec les couleurs de son univers : le ciel et la mer», explique Frédéric Damgaard, le critique d'art qui a donné, pour la première fois, envie à ce pêcheur de tâter les pinceaux et de créer des œuvres fortes et originales. C'était en 2000. Une visite à la galerie Frédéric Damgaard à Essaouira avait en effet décidé Sanana à se saisir des pinceaux pour peindre des choses «surprenantes et superbes. Du jamais vu».
Ainsi commence pour le pêcheur (il continue toujours à exercer ce métier) une carrière picturale de grande envergure puisqu'il est sélectionné pour participer à quelques-uns des principaux rendez-vous artistiques mondiaux. Il a ainsi eu le privilège d'être sélectionné pour le concours international «Pro Arte Kasper» à Morges, en Suisse. Et c'est dans ce pays qu'il présente ses œuvres au Manoir de la ville de Martigny, aux côtés de quinze autres artistes, dans le cadre de la prestigieuse exposition «Les Singuliers d'Essaouira». Cette exposition à laquelle quinze artistes participaient avait focalisé l'attention des critiques, des médias, des connaisseurs et un grand reportage sur la chaîne TV5.
C'est au cours de ce rendez-vous pictural que Gérard Sendrey, responsable artistique du Musée de la Création Franche à Bègles et spécialiste de l'art différent a remarqué son travail et l'a invité à exposer ses œuvres. Azeddine Sanana présente dans la galerie française une trentaine de ses œuvres. Il est le seul Marocain à côté de sept autres artistes de différents pays.
Considéré comme le plus grand centre de France de la création artistique brute et inventive, le site de la Création Franche de Bègles abrite une collection exceptionnelle, forte de plus de 6000 œuvres qui donne lieu, chaque mois, à une nouvelle exposition. A chaque fois, un beau catalogue est édité pour accompagner cette manifestation. Le musée accueille, annuellement, une exposition pour présenter de nouveaux talents venus de différents pays.
Mais si de grands musées de par le monde ont consacré le travail de Sanana et lui ont ouvert leurs cimaises pour y exposer, l'artiste est pratiquement inconnu au Maroc. Une situation qui désole Frédéric Damgaard qui a œuvré et continue toujours, même s'il se dit être à présent à la retraite, à travailler pour que les artistes d'Essaouira puissent obtenir la reconnaissance qu'ils mérite.
Au milieu de ces formes entremêlées apparaissent aussi "ce que l'on voit venir au fond de l'Océan", surgissent également plein de petits yeux qui nous regardent comme le ferait un ban de poissons dans la mer. Sanana est un rêveur qui met ses rêves de marin sur la toile avec les couleurs de son univers : le ciel et la mer», explique Frédéric Damgaard, le critique d'art qui a donné, pour la première fois, envie à ce pêcheur de tâter les pinceaux et de créer des œuvres fortes et originales. C'était en 2000. Une visite à la galerie Frédéric Damgaard à Essaouira avait en effet décidé Sanana à se saisir des pinceaux pour peindre des choses «surprenantes et superbes. Du jamais vu».
Ainsi commence pour le pêcheur (il continue toujours à exercer ce métier) une carrière picturale de grande envergure puisqu'il est sélectionné pour participer à quelques-uns des principaux rendez-vous artistiques mondiaux. Il a ainsi eu le privilège d'être sélectionné pour le concours international «Pro Arte Kasper» à Morges, en Suisse. Et c'est dans ce pays qu'il présente ses œuvres au Manoir de la ville de Martigny, aux côtés de quinze autres artistes, dans le cadre de la prestigieuse exposition «Les Singuliers d'Essaouira». Cette exposition à laquelle quinze artistes participaient avait focalisé l'attention des critiques, des médias, des connaisseurs et un grand reportage sur la chaîne TV5.
C'est au cours de ce rendez-vous pictural que Gérard Sendrey, responsable artistique du Musée de la Création Franche à Bègles et spécialiste de l'art différent a remarqué son travail et l'a invité à exposer ses œuvres. Azeddine Sanana présente dans la galerie française une trentaine de ses œuvres. Il est le seul Marocain à côté de sept autres artistes de différents pays.
Considéré comme le plus grand centre de France de la création artistique brute et inventive, le site de la Création Franche de Bègles abrite une collection exceptionnelle, forte de plus de 6000 œuvres qui donne lieu, chaque mois, à une nouvelle exposition. A chaque fois, un beau catalogue est édité pour accompagner cette manifestation. Le musée accueille, annuellement, une exposition pour présenter de nouveaux talents venus de différents pays.
Mais si de grands musées de par le monde ont consacré le travail de Sanana et lui ont ouvert leurs cimaises pour y exposer, l'artiste est pratiquement inconnu au Maroc. Une situation qui désole Frédéric Damgaard qui a œuvré et continue toujours, même s'il se dit être à présent à la retraite, à travailler pour que les artistes d'Essaouira puissent obtenir la reconnaissance qu'ils mérite.
Source: Le Matin
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