Bill West
Il aime les femmes et les palmiers. Avec des lignes qui doivent beaucoup à Henri Matisse, Bill West représente les femmes dans des positions sensuelles.
Recroquevillée, étendue, s’étirant, se frottant le dos, la femme est peinte face et profil dans les tableaux de l’Anglais. Bill West s’inscrit en faux contre la tendance actuelle de la peinture anglaise. Alors qu’elle est restée, pendant des années, subordonnée à celles d’autres pays européens, elle s’est réveillée brutalement avec des artistes comme Francis Bacon ou Gisèle Freund. Des artistes qui ont soit déformé la figuration, soit donné ses lettres de noblesse à l’hyperréalisme. Bill West ne peint pas comme les Anglais que s’arrachent les collectionneurs au monde. Il utilise des couleurs fauves qu’il édulcore avec des tons pastel. La main de l’artiste devient molle après s’être frottée aux personnages féminins. Elle souligne avec des traits fermes les contours des corps, mais dilue la peinture dans le reste du tableau. Ce qui rend indéfinissable la technique employée par l’artiste. Sa peinture ressemble à des encres de Chine ou des aquarelles.
Autre caractéristique des tableaux de Bill West : l’usage effréné de la grille. La femme qu’il aime, il ne la laisse pas se mouvoir librement dans la surface du tableau. Il l’enferme dans un espace clos. Bill West aime peindre des prisonnières. Il les installe à l’intérieur de petits carrés qui se déploient sur toute la surface de la toile. Dans les oeuvres où les grilles s’étagent, le peintre colorie différemment les fenêtres de ses prisonnières. L’ensemble du tableau ressemble à un immeuble sans façades, où des personnages se tiennent dans des positions intimes, sans savoir que le mur qui les mettait à l’abri des regards curieux a été enlevé. Un second motif préoccupe cet artiste, le palmier. Il est rarement peint deux fois de la même façon dans un tableau. Dans une oeuvre verticale, le peintre l’a représenté avec tons volcaniques qui vont décroissant. Dans d’autres tableaux, le palmier est réduit au bouquet de grandes feuilles palmées. C’est une touffe informe qui tient une juste résonance avec la sensualité des femmes des grilles.
La peinture de Bill West est dépourvue de tension. Elle est agréable à regarder. Apaisante, relaxante comme une séance de jacuzzi.
Recroquevillée, étendue, s’étirant, se frottant le dos, la femme est peinte face et profil dans les tableaux de l’Anglais. Bill West s’inscrit en faux contre la tendance actuelle de la peinture anglaise. Alors qu’elle est restée, pendant des années, subordonnée à celles d’autres pays européens, elle s’est réveillée brutalement avec des artistes comme Francis Bacon ou Gisèle Freund. Des artistes qui ont soit déformé la figuration, soit donné ses lettres de noblesse à l’hyperréalisme. Bill West ne peint pas comme les Anglais que s’arrachent les collectionneurs au monde. Il utilise des couleurs fauves qu’il édulcore avec des tons pastel. La main de l’artiste devient molle après s’être frottée aux personnages féminins. Elle souligne avec des traits fermes les contours des corps, mais dilue la peinture dans le reste du tableau. Ce qui rend indéfinissable la technique employée par l’artiste. Sa peinture ressemble à des encres de Chine ou des aquarelles.
Autre caractéristique des tableaux de Bill West : l’usage effréné de la grille. La femme qu’il aime, il ne la laisse pas se mouvoir librement dans la surface du tableau. Il l’enferme dans un espace clos. Bill West aime peindre des prisonnières. Il les installe à l’intérieur de petits carrés qui se déploient sur toute la surface de la toile. Dans les oeuvres où les grilles s’étagent, le peintre colorie différemment les fenêtres de ses prisonnières. L’ensemble du tableau ressemble à un immeuble sans façades, où des personnages se tiennent dans des positions intimes, sans savoir que le mur qui les mettait à l’abri des regards curieux a été enlevé. Un second motif préoccupe cet artiste, le palmier. Il est rarement peint deux fois de la même façon dans un tableau. Dans une oeuvre verticale, le peintre l’a représenté avec tons volcaniques qui vont décroissant. Dans d’autres tableaux, le palmier est réduit au bouquet de grandes feuilles palmées. C’est une touffe informe qui tient une juste résonance avec la sensualité des femmes des grilles.
La peinture de Bill West est dépourvue de tension. Elle est agréable à regarder. Apaisante, relaxante comme une séance de jacuzzi.
Source: Aujourd'hui le Maroc
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