Brahim Bouhamadi
Artiste peintre talentueux autant que sérieux, Brahim Bouhamadi est certainement aujourd'hui le plus grand aquarelliste du Maroc. De son œil d'artiste, il sait observer et mémoriser des paysages, des ruelles, des visages qui feront des aquarelles d'une perfection et d'une beauté rares qui lui ont permis d'entamer, il y a peu une carrière internationale. Une valeur sûre.
De l'aquarelle plein les yeux
Jeunesse et talent. Deux mots suffisent-ils a qualifier Brahim Bouhamadi ? Certainement pas. Il faudrait y ajouter l'humilité, rare dans cette profession, qui fait de cet artiste aux mille couleurs, un personnage attachant. Pas une touche d'orgueil pour celui qui, déjà, a atteint 1a consécration. Il aime la transparence. Il aime le Maroc. De ruelles en ruelles, de villages en villages, une expression, une scène, un visage, qu'il soit jeune ou vieux… rien n'échappe à l'œil de Brahim Bouhamadi.
C'est ce que l'on constate de prime abord, lorsque l'on contemple ses toiles si limpides
Le réalisme est tel, que l'on pourrait penser à des photos. Cependant, c'est la main imperceptible de l'artiste qui apporte une touche personnelle et particulière à ces banalités de la vie, et qui en fait des chefs d'œuvre. Cet artisan, qui se joue des couleurs avec une telle dextérité, n'a que vingt-sept ans. Et pourtant, que de consécrations déjà, malgré des débuts assez difficiles. Il n'a presque pas connu sa mère, et de sa jeunesse à Tiflet, on retient les années passées dans la librairie de son père, aux côtés de son frère aîné. La voie du commerce qui s'ouvrait à lui, ne laissait rien prévoir du peintre talentueux qu'il deviendrait. Mais n'est-ce pas dans la difficulté, que l'âme et la sensibilité d'un artiste s'épanouissent ? C'est ce qui arriva.
Petit déjà, il se sentait différent. Cette envie de dessiner le démangeait. Elle s'est développée pendant son adolescence, à tel point qu'il a préféré tout quitter, suivre sa destinée, et de la librairie paternelle, il ne retient que les illustrations des livres qui l'ont tant fait rêver.
C'est donc contre la volonté de son père qu'il s'est installé à Rabat, et qu'il s'est mis à peindre.
La peinture innée
D'où Bouhamadi tient-il son don artistique De l'école buissonnière, de sa force, de son talent et de sa conviction.
Personne ne lui a appris à dessiner. Chez lui, cela est pratiquement naturel.
Source: Joie de vie
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