Lahbib M'seffer

Né en 1944 à El Jadida, Lahbib M’Seffer rentre à l’Ecole des Beaux-arts de Bordeaux, puis obtient une licence en sciences politiques en 1970.
Directeur des Ressources humaines de Wafabank, puis d’Attijariwafabank de 1972 à 2004, il assure aussi la fonction de Secrétaire général de la Fondation Wafabank de 1987 à 2003. Il s’intéresse à la photographie et tout particulièrement à la peinture. Il est membre actif de l’association Village des ateliers d’artistes et s’investit dans d’autres associations comme l’Association marocaine des arts plastiques, AMAP.
Il expose pour la première fois en 1987 à Rabat et vit et travaille à Casablanca.
«Je présente une quarantaine d’œuvres évoquant le thème de la nature. Cette exposition réunit des œuvres récentes et anciennes», indique l’artiste qui est influencé par sa ville natale El Jadida, cette ville possédant une des plus belles plages du Maroc, où le bleu du ciel rejoint celui de la mer et que traversent quelques vagues et nuages blancs. Voilà l’image qui s’est gravée à jamais dans la mémoire de cet artiste.
«J’ai trouvé dans cette nature une source intarissable d’inspiration et un moyen de renouvellement d’énergie pour confronter une vie professionnelle stimulante, mais combien éprouvante. Cela m’a permis également de me démarquer d’une mouvance dominante dans le contexte artistique national et de rejoindre la tendance qui se nourrit essentiellement de la splendeur naturelle du terroir».
En d’autres termes, chaque élément du monde visuel chez M’Seffer est intimement lié au ciel, des éléments qui viennent comme des ex-voto voués à ses attentes et à ses exubérances. Ce ciel est l’isthme de la nature et son horizon mythologique. «Toute son œuvre est le fruit d’une expérience consciente, raisonnée et émotionnelle, provenant d’un sentiment humain aigu et attentif à la beauté et à la splendeur génésiques de la nature», avait témoigné dans ce sens Docteur Mohamed Chiguer. Il faut noter que Lahbib M’Seffer a consacré tout son temps à l’exercice de la profession à laquelle le destin le mena (la banque).
En 1988, il s’attela à l’art en gérant la Fondation,  dont la banque l’avait chargé. Il fréquenta dès lors les galeristes, les hommes de lettres ainsi que ceux qui participaient à «la jeune peinture». C’est dans ce contexte qu’il fit la connaissance de Mohammed Khair Eddine dont l’amitié aboutit à la publication, à Paris, par la revue Esprit (juin 1992), d’un article sous le titre : «Lahbib M’Seffer peintre bucolique», suivi  en 1994 du livre «M’Seffer vu par Khair Eddine».
Après une participation constante à des  expositions collectives importantes M’Seffer revient cette fois-ci en présentant des paysages panoramiques divers et variés, où le ciel garde une place prépondérante.
Source: Aujourd'hui le Maroc, Artmap

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