Omar Bouragba, peintre abstrait féru de géométrie présente des créations qui reflètent ses états d’âme. Omar Bouragba se réfère à la spiritualité, au mysticisme et à l’invisible. Ceci expliquerait ses choix philosophiques qui ont, paraît-il, déterminé ses choix esthétiques, à savoir sa préférence qui va à l’abstraction comme mode d’expression. Omar Bouragba s’adresse directement à nos sens.

Source: La Tribune de Marrakech

Ses peintures, harmonieuses et fluides, invitent à découvrir des rives de douceur et de tendresse, détachées des passions froides et souvent tristes du quotidien contemporain.
Omar Bouragba vit et travaille à Marrakech, sa ville natale. Il œuvre dans plusieurs organisations artistiques.

Source: Aemagazine

Il est membre de l’Association nationale des beaux-arts (1965), membre fondateur de l’Association des plasticiens marocains (APM, 1975), vice-président de l’Association marocaine des arts plastiques (AMAP) en 2003, et membre fondateur de l’Association Ambre Maroc (2007). Son séjour à Rabat lui permet de connaître le milieu artistique des années 1960. C’est ainsi qu’il se lie d’amitié avec Mekki Morcia, qui lui organise sa première exposition à La Mamounia de Rabat en 1965. Son exposition «Extrême limite ou la fusion dans l’Autre», à La Maison de la pensée, en 1967, le révèle au monde rbati de la culture et des arts.

En outre, sa rencontre avec Jilali Gharbaoui en 1965, et Ahmed Yacoubi en 1968 a été déterminante dans ses orientations de peintre. De même, Abderrahmane Serghini lui a acheté deux peintures qui seront les premières acquisitions de toute cette collection prestigieuse, et lui a proposé un atelier avec tout le confort nécessaire pour peindre.
Cette période est marquée par l’éclatement et la recherche du centre. Travaillant, dans la précipitation et l’urgence, Marrakech l’appelle en 1971 où il élit demeure dans la spiritualité d’Ibn  Arabi. Omar Bouragba peint depuis un demi-siècle avec une constance tranquille, loin des conflits et des aspérités de la vie.