Sanae Regragui
Fille du célèbre artiste-peintre Fquih Regragui, la jeune Sanae a réussi en quelques années à s’imposer dans le milieu des arts plastiques.
Ayant fait preuve depuis son enfance d’une riche imagination, Sanae Regragui vient de se faire connaître poétesse du zajal grâce à la publication de son premier recueil «Al Majdoub Al Karn 21» (Al Majdoub du 21ème siècle). «Le personnage principal de mon recueil est inspiré du célèbre poète marocain Cheikh Abderrahmane Al Majdoub qui a vécu au XVIème siècle. Le thème de mon œuvre traite en réalité des problèmes socio-économiques que vivent en général les jeunes Marocains. J’ai essayé de les mettre en garde face aux phénomènes de l’émigration clandestine, la drogue…», révèle Sanae Regragui. Ayant découvert depuis son enfance son amour pour les arts plastiques, cette dernière a vu aussi se développer en elle au fil du temps sa passion pour l’écriture des poèmes en zajal. «J’aimais ce que j’écrivais. Mon père qui en était séduit m’encourageait à continuer à écrire ce type de poésie en dialecte marocain», confie Sanae Regragui. Native de Tanger, Sanae Regragui a hérité sa passion pour les arts plastiques de son père. Elle se dit aimer pendant son enfance contempler les œuvres du célèbre Fquih Regragui et admirer la décoration d’intérieur réalisée par sa mère Faouzia Souaf Regragui, ancienne professeur de français à la retraite. «Nous sommes une famille d’artistes-peintres de père en fils. Ma mère est artiste naïve et autodidacte, qui utilise le pointillé pour la réalisation de ses tableaux. Mon frère Choukri et ma sœur ont choisi, eux aussi, de faire leur carrière dans les arts plastiques», dit-elle. Ayant obtenu son diplôme d’arts plastiques, Sanae Regragui travaille comme enseignante en parallèle à sa carrière d’artiste-peintre. Elle continue aussi d’écrire des poèmes en zajal. Elle se dit que les arts contemporains et la poésie se complètent. «Il m’arrive de chercher l’inspiration pour mes peintures à travers mes poèmes. Et chacun de mes tableaux me donne l’inspiration pour l’écriture de mes poèmes».
Source: Aujourd'hui le Maroc