Youssef Douieb
D’ailleurs, il privilégie notamment le monochrome, l’encre de Chine et la peinture acrylique. L’artiste qualifie son travail d’une forme «d’abstraction naïve», en référence à l’expressionnisme abstrait d’un Franz Kline qu’il aime à citer, mais aussi au caractère autodidacte de sa pratique personnelle, son geste, tout empreint de spontanéité qu’il soit, reste sensible aux détails. «L’utilisation d’une encre pigmentée, souvent utilisée en bande dessinée ou dans les romans graphiques, lui permet d’explorer le mystère de la couleur et de révéler une forme de transparence rétive à toute sorte d’empâtement. Youssef Douieb n’est pas un peintre de l’accumulation, de la superposition ni de la coulure. Tout au plus peint-il le passage ou esquisse-t-il des traces de celui-ci», témoigne à son égard le critique d’art Olivier Rachet. Sylvain Huard, critique d’art aussi, a indiqué pour sa part que «la peinture de Youssef Douieb est un art de la concorde, une quête de l’unité qui trouve ses origines dans l’intime, que les premières œuvres de l’artiste symbolisaient déjà par l’association de figures tutélaires autour de deux points et de lignes courbes.
Source: Aujourd'hui le Maroc